Huit ans, premiers cours de guitare classique au village avec les copains, le prof s’appelle Gérard Montaudoin. Il arrive à moto et comme ça on dirait pas trop qu’il fait du classique. Mais le petit Armand accroche bien. Dix-sept ans, alors qu’il s’ennuie ferme au lycée le jeune Armand décide qu’il fera un métier de musicien.

Fac de musicologie, Music’Halles à Toulouse, les premiers groupes, de la chanson, déjà, en accompagnateur, de la musique africaine, du jazz manouche et de la musique tsigane. Des concerts, des bars, des restaurants, des mariages, des festivals, des dates improbables à l’autre bout de la France, en Espagne… bref, un métier de musicien.

Il aura fallu un petit moment avant qu’il ne commence à vraiment écrire, un début de barbe blanche, mais voilà c’est parti. Armand Boisard écrit des chansons maintenant, compose, enregistre et fait ses arrangements à la maison. Gilles Connan lui prête sa plume parfois, comme sur Le Pays de La loose ou pour les dernières retouches de texte. Des musicien(nes) invités, un joli premier album à venir… Quelques concerts chez l’habitant, une pause musicale à la salle du Sénéchal à Toulouse, un passage à la scène ouverte du Bijou qui lui vaudra le prix du public. Puis la sortie de l’album et le coup de coeur de la Manufacture Chanson, le Théâtre du Grand Rond à Toulouse, le festival Epigones à Paris. Le deuxième album est en route.

2024 nouvelle activité de formateur au chemin des possibles : chanson, de l’écriture à l’enregistrement d’un EP (en passant par la mise en musique).